mardi 23 août 2011

Les bonnes pratiques des voisins : Cap-Vert, une élection sans problème, comme d’habitude

fonseca1.jpg  Jorge Carlos Fonseca  

En mars 2000, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade avaient crevé l'écran après une élection présidentielle qui a valu bien des éloges à notre “démocratie”. Ce n'était pourtant que la première alternance après tant d'expériences mal vécues (cf. 1988).

Pendant ce temps, tout près de chez nous, un pays qui a dû son indépendance à une longue et dure lutte armée (c'est peut-être ça la différence), faisait et fait encore beaucoup mieux, sans tambours ni trompettes. Il y a à peine une semaine, comme d'habitude, les acteurs politiques de ce pays frère ont organisé une élection propre et proclamé un important résultant, dans des délais qui font rêver… 

Observant tout cela depuis notre cher Sénégal, nous méditons le fameux adage : “NA NGA BËGG SA WAAY MEL, SA WAAY DU KO MEL, SA WAAYI WAAY A KO DI MEL” (en gros, LES QUALITES QUE NOUS AIMERIONS VOIR EN NOTRE AMI SE TROUVENT …AILLEURS). 

ü     Lire l'extrait ci-dessous


<<L'opposant Jorge Carlos Fonseca a remporté le second tour de l'élection présidentielle organisé dimanche au Cap-Vert, selon les résultats de 92% des bureaux de vote, que son adversaire du parti au pouvoir, Manuel Inocencio Sousa, a aussitôt reconnus.

«Je félicite mon adversaire Jorge Carlos Fonseca. Je reconnais avoir perdu ce deuxième tour de l'élection présidentielle du 21 août», a déclaré sur les médias publics Manuel Inocencio Sousa, sans attendre les résultats complets. «Je profite de l'occasion pour remercier tous ceux qui ont embrassé mon projet (de candidat) pendant ce deuxième tour. Je remercie les jeunes, les femmes et toute la Nation capverdienne», a ajouté M. Inocencio, qui s'exprimait depuis Mindelo, sur l'île de Sao Vicente (nord) où il a voté dans la journée de dimanche.

En félicitant son adversaire dès l'annonce des résultats provisoires, M. Inocencio Sousa s'inscrit dans une tradition de "fair-play" politique au Cap-Vert, où l'exécutif est représenté par le président de la République élu au suffrage direct, et un gouvernement dirigé par un Premier ministre aux pouvoirs importants et qui est responsable devant le parlement.
(…) Le président sortant, Pedro Pires, en le secrétaire général. Elu en 2001 et réélu en 2006, M. Pires ne pouvait prétendre à un troisième mandat conformément à la Constitution.

La victoire de Jorge Carlos Fonseca marque le retour à la présidence du MDP, qui avait perdu le fauteuil en 2001, après dix ans de pouvoir d'Antonio Mascarenhas Monteiro.

L'absence de contestation de sa victoire conforte la réputation du Cap-Vert comme modèle de démocratie en Afrique. Le pays avait particulièrement étonné en 2001, lorsque Pedro Pires a été élu au second tour avec seulement 12 voix d'avance sur son adversaire MPD Carlos Veiga, qui avait admis sa défaite et l'avait félicité.

A l'étranger, le Cap-Vert jouit par ailleurs d'une bonne réputation au plan économique, et a enregistré une croissance de 6% ces dix dernières années.

«Je me retire du pouvoir avec le sentiment d'avoir bien accompli mon devoir», avait déclaré dimanche matin le président Pires après avoir voté à Praia
>>.

Source : www.tv5.org    

lundi 22 août 2011

LES KHADAFI, une famille au pouvoir…

LU POUR VOUS sur Ouest-France.com / Conflits lundi 22 août 2011


Libye. Famille Kadhafi : un pouvoir aux multiples visagesnouvelleimage1.png De gauche à droite : Mouammar Kadhafi, Mohammed Kadhafi, Seif al-Islam Kadhafi, Moatassem Billah Kadhafi, Saadi Kadhafi et Aïcha Kadhafi. 

<<Dans la famille Kadhafi, je demande les sept fils et la fille. Car en Libye, l’exercice du pouvoir fonctionne de manière clanique. Alors que deux fils de Kadhafi ont déjà été arrêtés, faisant vaciller encore un peu plus le pouvoir, décryptage d'une famille qui règne, sans partage, sur la Libye depuis plus de quarante ans.   

Seif al-Islam Kadhafi le successeur 
Dimanche soir, le procureur de la Cour pénale internationale annonçait que Seif al-Islam avait été capturé par les rebelles. Il est actuellement en résidence surveillée à Benghazi, selon les rebelles.   

Le deuxième enfant de la fratrie Kadhafi n’exerçait pas de fonction officielle mais était considéré comme le bras droit de son père et comme son probable successeur. Longtemps considéré comme la face « présentable » du régime avec son profil de réformateur et sa volonté de normaliser les relations avec l’occident, Seif al-Islam Kadhafi a fait voler en éclat sa « bonne » image au début du conflit. 

Il avait menacé les insurgés : « Nous soutenons le leader Muammar Kadhafi ainsi que nos forces armées […] Nous ne lâcherons pas la Libye et nous combattrons jusqu’au dernier homme, jusqu’à la dernière femme et jusqu’à la dernière balle » 

Et de promettre des « rivières de sang » à ses opposants. 
Moatassem Billah Kadhafi, le visage de la répression  

Moatassem Billah Kadhafi, quatrième fils du « guide », est colonel dans l’armée libyenne. Il est considéré comme le deuxième dans la ligne de succession à son père. En Libye, il incarne la répression. 

« Très craint dans le pays, il est à la tête d’une brigade chargée de protéger le régime, et reste très proche des 'gardiens du temple' libyen, les comités révolutionnaires », commente Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) de Genève, dans les colonnes du Monde.  

Il est passé de « chouchou » à « paria » dans le cœur de son père quand, en 2007, il a décidé d’encercler la résidence de son père avec des chars. Aujourd’hui encore, on ne sait pas s’il s’agissait d’une tentative de putsch ou d’un comportement dû à une trop forte consommation d’alcool. 

Depuis, il s'est «rabiboché» avec son père qui lui a offert un petit chèque de plus de 2 milliards de dollars pour se constituer, comme ses frères, une brigade de l'armée libyenne.  

Il s’est montré plutôt discret depuis le début de la guerre. 

Aïcha Kadhafi, la « Claudia Schiffer » du désert  

Surnommée la « Claudia Schiffer » du désert par la presse italienne, Aïcha Kadhafi est l’unique fille biologique de Mouammar Kadhafi. Elle est présidente d’une association caritative et a été ambassadrice de bonne volonté pour l’ONU, jusqu’à 2011. 

Elle a néanmoins été l’une des avocates de Saddam Hussein, lors de son procès. Elle est aussi un des piliers indéfectibles du régime. Elle a toujours soutenu son père depuis le début de
la crise. Elle est considérée par certains comme l’héritière politique de son père.  

Saadi Kadhafi, le footballeur 

Le deuxième fils de Kadhafi, né en 1973, est surtout connu pour sa carrière de footballeur professionnel. Lui qui a, notamment, évolué sous les couleurs de Pérouse et de la Juventus de Turin, en Italie.  

Il aura en tout et pour tout joué uniquement quinze minutes contre la Juventus lors de sa « carrière » en Italie. Mais il y aura trouvé le temps de se faire contrôler pour dopage. 
En rentrant au pays il prend la tête de la fédération libyenne de football et… d’une unité d’élite de l’armée.  

En Libye il est connu pour avoir ordonné aux militaires d’ouvrir le feu sur des supporters adverses de son équipe, lors d’un match de foot, faisant trois morts dont l’arbitre. Ce qui ne l’a pas empêché de délocaliser la Supercoupe d’Italie, en Libye, en 2002 et de s’offrir un match de prestige à Barcelone en 2003… 

Les rebelles ont annoncé, ce lundi, sa capture, pour l’instant l’information n’a pas été commenté par le pouvoir.  

Hannibal Kadhafi, le sulfureux 

Hannibal Kadhafi, médecin de formation, est le plus sulfureux des fils du leader libyen. Il est surtout connu pour ses nombreux dérapages. Notamment pour des faits de maltraitance envers sa femme et sa fille.  

En 2004 il avait été contrôlé par la police pour avoir roulé à 140 km/h sur les Champs Elysées, à contresens, et passablement éméché. 

En 2008 il avait aussi provoqué une importante crise politique entre la Libye et
la Suisse. Il avait été arrêté par la police du canton de Genève pour des mauvais traitements envers deux employés. Par mesure de rétorsion deux hommes d’affaires suisses ont été détenus en Libye pendant plus d’un an.  

Il n’a pas fait parler de lui depuis le début de la guerre en Libye. 

Khamis Kadhafi le survivant ? 

En réalité difficile de savoir dans cette guerre médiatique entre les rebelles et le pouvoir, si Khamis Kadhafi est toujours en vie.  

En mars dernier, les rebelles annonçaient que Khamis Kadhafi était décédé dans un raid aérien de l’Otan. Entre-temps, le fils du « guide libyen » était apparu à la télévision pour démentir la nouvelle. Début août, les rebelles annonçaient de nouveau le décès de Khamis Kadhafi dans un raid aérien de l’Otan. Une information une nouvelle fois démentie par le pouvoir, vidéo à l’appui. 

Khamis Kadhafi est considéré comme un pilier du régime. Il dirigeait une des trois brigades d’élite du pouvoir. Surnommée… la Khamis, cette unité était considérée comme la plus performante de l’armée libyenne. Était, car, dimanche, les rebelles se sont emparés de la base de cette brigade, à 25 km de Tripoli. 

Mohammed Mouammar Kadhafi, l’aîné  

L’aîné de la fratrie des Kadhafi est loin d’être celui qui a le plus d’influence en Libye. Plus discret que ses frères, Mohammed, fruit du premier mariage de Kadhafi, présidait néanmoins l’organisme libyen des télécommunications. 

Il a déclaré, lui-même, tôt ce lundi, dans une interview à Al Djazira, qu’il avait été arrêté par les rebelles et qu’il était en résidence surveillée. 

Seif al-Arab Kadhafi, le plus discret 

De Seif al-Arab Kadhafi on sait juste qu’il est officier dans l’armée libyenne. Pour le reste, c'est un peu flou. Selon plusieurs sources, il au rait été tué à Tripoli, le 30 avril dernier, lors d’un raid de l’Otan. Le pouvoir n’a jamais confirmé cette information>> 

Source : Ouest-France.fr

Mon commentaire : c'est vrai qu'à l'intérieur du club des “Présidentiables à vie”, ce “dispositif” pouvait faire rêver…
kormarie

dimanche 21 août 2011

ILS SONT AUX PORTES DE TRIPOLI ET ON LES APPELLE TOUJOURS… "REBELLES" !

Je serais curieux de savoir quelles considérations politiques, philosophiques ou simplement linguistiques président au choix des qualificatifs attribués aux hommes et aux femmes, jeunes pour la plupart, qui se lèvent pour dire non à leurs gouvernants à travers le monde.

Il est évident que les médias du Nord ne cherchent pas midi à quatorze heures pour répondre à cette interrogation. Loin s'en faut, ils se contentent de reprendre inconsciemment, mais fidèlement, la phraséologie des gouvernants occidentaux qui, eux, savent en général très bien ce qu'ils disent.

Quand des jeunes français mettent le feu aux voitures, vandalisent les écoles et pillent certaines institutions, on sait que les causes s'appellent discrimination, pauvreté, exclusion, injustice, mais c'est l'immigration qui est tout de suite indexée. Ce sont des jeunes immigrés mal intégrés, s'écrie-t-on.

Outre manche, pour des raisons très peu éloignées de celles évoquées plus haut, d'autres jeunes provoquent des émeutes à Londres et dans quelques grandes villes d'Angleterre ? Ne cherchez pas ; ce sont des "gangsters".

Dans un domaine un peu plus "noble", Ben Ali (Tunisie) et Moubarak (Egypte) ont "dégagé" face à la déferlante des "Révolutionnaires", cependant que – Ô surprise ! - pour ne pas troubler le sommeil de l'Etat d'Israël, on se fait discret et très précautionneux sur le massacre de centaines, voire de milliers d'innocents par Ali. A Saleh (Yémen) et Bachar E. Assad (Syrie). Etonnant ? Que non !

En revanche, ce qui m'étonne et me navre au plus haut point, c'est la manière dont sont traités ces libyens qui ont entrepris de libérer leur pays d'un dictateur nommé Khadhafi. Bien qu'officiellement reconnus par plusieurs pays parmi lesquels des européens et des arabes, bien que reçus dans les plus grands palais d'Europe et appuyés par les grands "gendarmes du monde" au vu et au su de tout le monde, ils ne méritent pourtant de s'appeler que… "Rebelles". Il faut avouer que c'est choquant. Qu'est-ce qui prive donc ces braves gens du noble titre de "révolutionnaires" gracieusement attribué à leurs devanciers ? Est-ce le fait d'être parrainé, soutenu, aidé (hum…) qui en fait une catégorie moins respectable ?

L'avenir très proche nous édifiera peut-être sur les raisons profondes qui expliquent cette bizarrerie. En attendant, j'imagine aisément certaines hyènes se pourléchant les babines dans l'attente de l'assaut final qui fera de la Libye une nouvelle "grosse prise" après une première acquisition nommée… IRAK. Le partage du monde et de ses richesses se poursuit méthodiquement. C'est une recolonisation qui nous est imposée par la simple faute de dirigeants cupides et bornés que le fauteuil du pouvoir rend FOUS.

kormarie 

vendredi 19 août 2011

“Massacre en Somalie” ou Quand Qhaddafi et la monnaie font oublier les enfants qui meurent de faim en Somalie

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«Des dizaines de milliers d'enfants sont déjà morts» 

LU POUR VOUS SUR “Cri du Peuple  

On peut appeler cela comme on veut (…), la mort de 29 000 enfants en somalie n'est pas le seul fruit de la sécheresse mais de la volonté délibérée de l'occident et des spéculateurs d'affamer le sud et de l'exploiter jusqu'à le rendre exangue…   

En Somalie, Érythrée, Kenya, Éthiopie, Djibouti, les greniers sont vides. 
Ils le sont parce que les prix alimentaires (aliments de base c’est-à-dire riz, maïs, céréales qui couvrent 75% de la consommation mondiale) ont explosé en raison de la spéculation des hedge funds et grandes banques.   

La deuxième cause profonde est le surendettement de ces pays. Le service (intérêt et amortissement) de la dette étrangère est tellement élevé qu’il absorbe pratiquement tous les revenus des États et les rend incapables d’investir dans les infrastructures notamment agricoles. Jean Ziegler   


Il s'agit d'un Crime contre l'humanité, d'un crime impardonnable… l'impérialisme fait feu de tout bois pour asservir les peuples, ici la guerre, là, la famine, et mieux encore la famine et la guerre. Il suffirait que cesse la spéculation sur les matières premières agricoles, et que l'armada de l'OTAN se mette au service des peuples et des plus démunis. Il suffirait surtout que l'on cesse d'exploiter l'Afrique qui a les moyens de survivre  si on lui  laisse laisse la chance de vivre. 

La famine en Somalie pourrait durer jusqu'à la fin de l'année   

estime l'ONU 

La famine qui progresse dans le sud de la Somalie pourrait se prolonger jusqu'à la fin de l'année en raison des difficultés d'accès à ces régions contrôlées par les insurgés islamistes et de la réponse tardive et encore insuffisante de la communauté internationale, selon les Nations unies.  « La famine devrait se propager à toutes les régions du sud [de la Somalie] dans les quatre à six prochaines semaines et devrait persister au moins jusqu'en décembre 2011 », a averti l'ONU jeudi. 

Mercredi, l'ONU a décrété l'état de famine dans les districts de Balaad et d'Adale, situés dans la région du Moyen Shabelle, ainsi que pour l'ensemble des quelque 400 000 déplacés du corridor d'Afgoye, entassés dans des camps à proximité de Mogadiscio, et les sinistrés de la sécheresse venus se réfugier dans la capitale somalienne. 

Ils viennent s'ajouter aux populations des régions de Bakol et du Bas Shabelle, décrétées en état de famine le 20 juillet par l'ONU. 

Au moins 2,8 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence pour le seul sud somalien, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Toutefois, les organisations humanitaires n'ont accès qu'à 20 % d'entre elles, poursuit l'OCHA. 
La quasi-totalité des zones déclarées en état de famine, hormis plusieurs districts de Mogadiscio, sont sous le contrôle des insurgés islamistes radicaux Al-Shabab, qui veulent renverser le gouvernement de transition du président Sharif Cheikh Ahmed, soutenu par la communauté internationale. Les Shabab interdisent l'accès de leur territoire aux agences humanitaires de l'ONU et à de nombreuses ONG. 

Près de 30 000 enfants décédés   

Par ailleurs, l'Agence américaine pour le développement international (USAID), estime que plus de 29 000 enfants de moins de cinq ans sont morts à cause de la famine provoquée par la sécheresse en Somalie. 

C'est la première fois que des estimations aussi précises sont réalisées concernant le bilan de la crise humanitaire en cours dans les pays de la Corne de l'Afrique.  Les Nations unies ont déjà dit que des dizaines de milliers de personnes sont mortes à cause de la sécheresse, la pire qu'ait connue la Somalie en 60 ans.

D'après l'ONU, 640 000 enfants somaliens sont extrêmement mal nourris, ce qui laisse penser que le nombre d'enfants en bas âge qui vont mourir va augmenter. (Radio Canada 4 août)   

Les chiffres «effroyables» de la mortalité infantile en Somalie 

L'aide de l'Onu tarde à arriver, «et nous ne sommes pas encore au pic de cette crise»… 

Une hécatombe. Un enfant sur dix âgé de moins de cinq ans meurt toutes les onze semaines en Somalie à cause de la famine qui progresse si vite que les organisations humanitaires ont du mal à suivre, ont alerté mercredi des responsables de l'ONU. Près de la moitié de la population, soit 3,7 millions de personnes, sont à présent menacées par la famine, a déclaré le représentant spécial de l'ONU pour la Somalie, Augustine Mahiga, devant le Conseil de sécurité des Nations unies. Au total, plus de 12 millions de personnes sont touchées en Afrique de l'Est, selon l'ONU. Quelque 13 enfants sur 10.000, âgés de moins de cinq ans, meurent chaque jour en raison de la famine, a-t-il insisté. «Cela veut dire que 10% des enfants de moins de cinq ans meurent toutes les onze semaines. Ce sont des chiffres effroyables», a regretté Augustine Mahiga, qui appelle à davantage d'efforts internationaux. 

«Des dizaines de milliers d'enfants sont déjà morts» 

L'ONU a réclamé une aide d'un milliard de dollars pour la Somalie, mais Catherine Bragg, la sous-secrétaire générale aux Affaires humanitaires des Nations unies, a indiqué que moins de la moitié de cette somme avait été réunie. «Et nous ne sommes pas encore au pic de cette crise», a-t-elle alerté devant le Conseil de sécurité. Selon elle, 1,2 million d'enfants ont un besoin urgent d'aide. «Des dizaines de milliers d'enfants sont déjà morts et de nombreux vont mourir dans les jours qui viennent si on ne leur fournit par de l'aide», a-t-elle prévenu. 
  
La famine constitue un problème de plus à gérer pour le gouvernement de transition somalien qui se bat pour le contrôle du pays contre les insurgés islamiques shebab, dont les troupes ont abandonné certains quartiers de Mogadiscio le week-end dernier, a relevé Augustine Mahiga. «Sans intervention immédiate, il y a un réel danger que des seigneurs de guerre et leurs milices remplissent le vide laissé par les shebabs» dans la capitale, a-t-il dit, appelant à renforcer la force de l'Union africaine en Somalie, soutenue par l'ONU. (20 minutes.fr  
Sur cri du Peuple 1871   
http://www.mleray.info/article-massacre-en-somalie-81339581.html 

mardi 2 août 2011

LU POUR VOUS : “CE QUE DIT LA CONSTITUTION DU SENEGAL”

A propos de la validité / non-validité de la candidature du Président actuel…
Article 27
La durée du mandat du Président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois.
Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire.
Article 104
Le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme.
Toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables.
 
Question 1 : Est-ce que l'acte de réélection du président de la République en 2007, est pris en compte par la nouvelle Constitution ?
 
Réponse : Oui. L’Acte est intervenu après l’entrée en vigueur et sous l’emprise de la nouvelle Constitution qui s’applique immédiatement. Le mandat du Président de la République, élu en 2000, est renouvelé une fois en 2007. La règle du renouvellement unique lui est applicable.
Question 2 : Est-ce que le mandat du Président de la République, obtenu en 2000, est régi par la nouvelle Constitution ?
Réponse : Oui. D’abord, il s’agit d’un mandat en cours et qui se prolonge dans le temps de la nouvelle Constitution. Ensuite et plus décisivement, dans l’article 104, la nouvelle Constitution a expressément nommé ce mandat (« son mandat », c’est celui qui lui a été donné en 2000), avant de dire que les autres dispositions (exception faite de la durée du mandat) lui sont applicables. Bien que le mandat a été obtenu en 2000, la nouvelle Constitution l’a pris en compte en disant qu’il va se poursuivre jusqu’en 2007, au lieu de 2005, et que toutes les autres dispositions de la nouvelle Constitution lui sont applicables. C’est une volonté explicite du Constituant qui fait exception au principe de Non-rétroactivité.